Clyde Winslow CIVIL Messages : 65 Localisation : Taurus
| Sujet: Arrivée de l'alcoolo de service ‹ Clyde [X] 09.11.14 19:16 | |
| Clyde Parker Matthew Winslow « La vie est un éternel problème, et l'histoire aussi, et tout. Il s'ajoute sans cesse des chiffres à l'addition. D'une roue qui tourne, comment pouvez-vous compter les rayons ? » Nom : Winslow, vieux nom américain assez répandu dans le Texas d’où il est originaire, il y avait des rumeurs sur un possible cas d’inceste chez ses ancetres mais rien n’a été vérifier à ce sujet, il y aura eu aussi un tueur en série célèbre dans la famille, mais ça c’était un sujet tabou dans la famille. Ξ Prénom(s) : Comme tout bon américain de souche catholique, il en possède une tripotée, de prénoms, Clyde, le prénom de son grand père, celui qui est devenu un peu timbré après être passé sous les roues de sa machine dans les champs, Parker, le nom de famille de jeune fille de sa grand mère maternelle, une femme morte relativement jeune qu’il n’a jamais connu, Matthew, prénom de son père, voilà pour l’histoire, sachez qu’il a faillit s’appeler Michael et que sa mère voulait lui attribuer en troisième prénom Marie, heureusement son père a bataillé. Ξ Age : 45 ans bien qu’il approche sérieusement des 46. Ξ Nationalité : Américain, issu du Texas, cette donnée est importante pour comprendre le personnage. Ξ Changé ou Inchangé : Changé mais ne s’en rend pas compte, s’en fou aussi un peu, l’alcool finit par tout noyer à la fin Ξ Famille : Fille morte, durant la guerre civile, femme paumée, elle aurait divorcée si elle avait pu s’y résoudre, elle est quelque part en haut parmi ceux ayant payé leur place et n’ayant commis aucun crime. Ξ Ancien métier : A été pilote dans l’armée, puis astronaute pendant une courte durée, estropié depuis un crash, il exerçait un boulot de tenancier de bar, le bar qui appartenait à son beau frère, un boulot qu’il aurait bien échangé pour un autre, quand ça a commencé à être le bordel il a voulu aider, devenir flic mais c’était déjà trop tard, tout ce qu’il pouvait faire c’était protéger les siens Ξ Niveau de population : District souterrain, civil. Ξ Occupation : C’est un peu un geo trouve tout, il bricolle, il bidouille, il vole aussi, il récupère des trucs par ci par là, il les remonte, il fait des trucs utile qu’il revend sur le marché noir, il est connu pour être serviable et quand il rend service on lui file un petit truc en échange Ξ Habitation : Au dernier sous-sol, les gens appelle ça l’enfer, ou le bordel, tout dépend qui en parle, lui il appelle ça la prison, parce que c’est un peu ça pour lui, dans sa caboche du moins Ξ Groupe : Citoyen, il a été dans l’armée dans le passé, mais curieusement ça le tente pas de recommencer, avant c’était simple, aujourd’hui ça l’est moins. Ξ Avatar : Matthew McConaughey Apparence : Le cocktail Clyde est facile à obtenir, commencez par une coupe de cheveux incertaine évoluant entre masse informe, et longues boucles un peu filasses, continuez par une bouille bien texane, une peau un peu tannée du petit blanc ayant trop traîné sous le soleil, une voix rauque pleine de poussière et de terre, quelques tatouages par ci par là, sur les épaules principalement, qu’il s’est fait à l’armée, une énorme cicatrice le long de sa jambe gauche qu’il traîne toujours un peu, une silhouette plutôt carrée, des épaules de type utilisant ses muscles, une carrure de paysans, et une manière de parler plutôt franche, avec ses chemises à carreau et son attachement pour n’importe quoi en jean le rende parfaitement reconnaissable. | Caractère : Franc et honnête, il a reçu une éducation qui fait de lui, de base, un bon gars, il est poli, il est serviable, on peut lui demander beaucoup de choses, si on le demande gentiment y’a des chances pour qu’il dise oui, il est fiable, loyal, fidèle aussi en amour, il supporte mal ceux qui ne le sont pas, a du mal avec les connards en général, ceux qui n’en ont rien à foutre des autres, il est carré c’est vrai, rationnel, il aime bricoler, c’est un mécano, un ingénieur mais pas du genre intellectuel, il n’aime pas les trucs trop intello d’ailleurs même s’il peut aimer lire, il aime la mécanique car c’est simple, logique, comme il a aimé les maths dans ses études. Mais il n’y a pas qu’un bon petit gars, le texan est aussi un téméraire, un fonceur, quelqu’un qui ne réfléchit pas avant d’agir, qui suit son instinct et ses tripes. C’est pas spécialement un défaut sans quand il décide d’achever l’existence de quelqu’un par vengeance et finit en enfer… Et puis il faut noter qu’il a l’alcool mauvais, et depuis la mort de sa fille, ça y va sur l’alcool, autant dire que le bon gars peut devenir un type très violent assez vite avec quelques verres brûlants dans le gosier. |
Comment êtes-vous arrivé dans la flotte? Quand la pluie de météorite a frappé, la famille avait encore quelques économies, ils ont tout vendu, et tout l’argent qu’ils possédaient y est passé. Trois beaux billets supposé sauver leur famille, sauver leur vie, encore aujourd’hui, Clyde se demande s’ils n’auraient pas mieux fait de rester sur terre, la tragédie les aurait touché mais différemment, ils n’auraient peut-être pas perdu leur fille, ils seraient morts tous les trois ensembles…
Qu'avez-vous laissé derrière vous sur Terre ? Tout, et rien à la fois, la vie sur terre avait considérablement regresser ces dix dernières années, tout ce qu’il possédait encore il a dû le vendre pour pouvoir s’acheter les billets, les rares souvenirs lui avait paru moins importants que leur vie, ils sont partis si vite, ils ont tout laissé derrière eux, ils pensaient trouver là haut une nouvelle vie, Clyde aurait pu intégrer l’armée, reprendre son boulot d’avant, être pilote…
Qu'avez-vous fait pendant la guerre civile ? Tout ce qu’à fait Clyde c’est tenter de protéger les siens, et ça n’a pas marché. Sa fille a été violée et tuée, c’est lui qui a retrouvé sa dépouille, le chagrin l’a tué, le choc l’a rendu fou, après cela plus rien ne comptait, il fallait qu’il retrouve celui ou ceux qui avait fait cela, et quand il les eu trouvé, il les tua, tous les quatre, les uns après les autres, et rien d’autre n’avait d’importance, pas même son propre sort après ça.
Que pensez-vous des résultats des élections ? Clyde s’en fou. Il n’a même pas voté, on perd se droit en enlevant des vies humaines, il s’estime déjà chanceux d’être encore en vie, sur terre, avant, il aurait eu droit à la chaise électrique. Pourquoi est-il encore en vie, pourquoi la flotte continue son chemin, pourquoi la vie continue-t-elle, tout cela lui semble absurde. Mais si vous voulez un avis quand même, il pense que ça ne tiendra pas, ils ont réussit à colmater les trous mais le navire va prendre l’eau sous peu, il voit tous les jours la haine et la colère dans les yeux des autres passagers au même niveau que lui, comment pourrait-il en être autrement quand on voit comment les gens vivent ici?
Que pensez-vous d'Icare ? Une belle bande d’enfoiré, mais Clyde, avant tout cela, en bon américain patriote pensait que chaque entreprise était libre d’agir comme elle le souhaitait, il respectait le libéralisme, le capitalisme, parce qu’il y croyait. Maintenant le rêve américain a été foudroyé sur place. Confronté aux habitants du district il voit l’enfer du décor, il entend des histoires qui lui file des frissons et pourtant il n’est pas du genre à frissonner pour rien…
Que pensez-vous des Changés ? Tout ça c’est des conneries, selon Clyde, il s’en est prit en pleine poire, ces chutes de météorites, et tout ces changements que chacun perçoit, lui a déjà connu ça, pour lui c’est la confrontation à la mort, d’aussi près, ça laisse des traces, quand il a eu son crash, il avait eu les mêmes sensations, ce qui est étrange c’est que là, ça dure plus longtemps, mais Clyde ne doute pas que tout va rentrer dans l’ordre.
Que pensez-vous qu'il va arriver dans les prochains mois ? Quelque chose va exploser, pour Clyde c’est évident, cette flotte n’est qu’une énorme poudrière, et les choses ne sont pas prêtes de s’améliorer. Il est certain que ça va exploser à la gueule de ceux qui ont réellement cru que leur monstrueuse connerie allait réellement fonctionner! HISTORIQUE Dis moi, toi qui regarde, toi qui exulte, dis moi toi qui écoute à la porte, toi qui zieute comme un voyeur, dis moi comment on fait pour arrêter de respirer, comment on fait pour tout arrêter, comment on fait pour ne plus avoir peur, comment on fait pour que ces sentiments arrêtent de nous envahir, dis moi comment faire pour ne plus pleurer dans le noir, comment faire pour ne plus avoir mal, pour ne plus rien ressentir. Parfois l’alcool aide, il efface son visage, j’oubli même son prénom, j’oubli qui je suis, j’oubli que je n’ai rien pu faire, que je ne l’ai pas vu disparaître, que je n’ai pas tout de suite été inquiet, que c’était ma femme qui s’est inquiétée en premier, elle a su, elle l’a senti. Moi j’ai rien senti du tout. Jusqu’à la retrouver, c’était comme si le temps s’était arrêté. C’était un si joli bout de gamine, elle n’aura jamais eu à faire de crise, elle n’aura jamais été une femme, elle n’aura jamais eu d’enfant. Et moi là dedans, je me sens coupable, pas de la mort de ces 4 enflures, ils méritaient la mort, mille fois, ils la méritaient, et ce que je leur ai fait, c’était rien, même si ça me hante encore, même si je vois toujours du sang sur mes mains, même si j’entends leur râle et leur supplique quand il fait noir. C’est elle qui me hante le plus, elle qui me rend dingue, elle qui aurait dû vivre et moi mourir. Dis moi à quoi je sers, dis moi à quoi ça rime tout ça, dis moi pourquoi je vis et pourquoi elle est morte. Il n’y a pas de sens dans tout ça. Pas de sens dans ces stations flottant dans l’espace. Avant j’adorais ça l’espace, c’était un endroit à explorer, ce noir, ce silence, ça ne m’effrayait pas, au contraire, je trouvais ça fascinant, c’était l’idée de partir, de découvrir, un territoire si vaste et inconnu, tout restait à faire, tout restait à découvrir, mon coeur se nouait à l’idée de parcourir cet espace, mais désormais c’est juste un espace vide qu’on parcourt. Tu sais ce que je voudrais? Si j’en avais l’occasion, je fouterais en l’air les machines, je ferais tout exploser. L’humanité ne mérite pas de survivre. J’ai vu de quoi on était capable durant la guerre civile, je vois tous les jours dans le district ce que les gens sont capables de s’infliger, je vois ce que moi je suis capable de faire, je peux pas décrocher mon regard de ces agitations, je peux pas fermer les yeux ni les oreilles, j’entends tout, leurs gémissements, leurs pleurs dans le noir, je vois le désespoir dans leurs yeux, je ressens leur détresse parce qu’un temps, elle fut la mienne, quand j’avais encore quelqu’un à protéger, quand on a tout vendu pour embarquer, quand on a tout larguer, qu’on a tout laissé derrière nous, je me souviens encore de son visage quand cette météorite est tombée près de nous, je venais de la mettre dans la voiture, cette môme qui me faisait rire, celle qui croyait que les fantômes existaient, et qui parlait aux plantes, je me souviens de son regard effrayé. J’ai bien failli y passer. Ce n’était pas la première fois. Tu veux tout savoir? J’suis pas sûr que l’histoire soit très belle tu sais. Je tenais le manche, j’avais la radio qui grésillait et je m’élevais, j’allais vers l’espace, j’en avais toujours rêvé, c’était mon premier véritable vol, pas juste un essai ni un simulateur, j’allais enfin découvrir, le vide et le silence, j’allais enfin voir la terre d’en haut, j’en rêvais depuis des années, tout se passait bien, et puis il y a eu ce bruit, un simple grésillement, et ensuite les appareils se sont détraqués, j’ai pas compris, en bas non plus, ils ont voulu me ramener, je voulais continuer, la fusée en a décidé autrement. Si j’avais pas été pilote de chasse avant ça, si j’avais été comme les autres des intellos, des savants, des scientifiques, je serais sans doute mort, j’ai eu les bons réflexes, je me suis sauvé la vie, mais le crash m’a volé un an de ma vie, m’a laissé sur un lit d’hôpital pendant que cette môme poussait dans le ventre de la femme que j’aimais, et même après ça, je boitais, je boîte encore. Cette fois là j’aurais dû mourir, par deux fois je lui ai échappé, trois si je compte le procès. Je comprends pas pourquoi on ne m’a pas balancé dans le vide, j’avais tué quatre hommes, avant on m’aurait tué pour moins que ça. La bonne vieille chaise électrique. Il paraît que j’ai un ancêtre qui y est passé. On en parlait entre cousins quand j’étais môme, quand j’étais à la ferme des parents, ils élevaient des vaches et faisaient des concours agricoles, ils étaient si fiers, ils avaient tant de valeur, pour eux le monde on en héritait, et il fallait en prendre soin, la vie était un cadeau mais on devait pas faire n’importe quoi, dieu veillait mais il n’était pas là pour nous juger, c’était à nous de nous juger nous-même. Je crois que mon paternel était pour la peine de mort, il était un patriote comme on n’en fait plus. Marrant, moi aussi j’en étais un, avant que tout ça n’est plus aucun sens, les nations n’existent plus, le drapeau américain n’a plus de sens. Qu’est-ce qui possède encore du sens? J’aimerais savoir, j’aimerais comprendre. J’ai besoin de boire. Faut que j’efface tout, que je fasse reset, c’est le seul moyen de s’en sortir. Tu sais ce qu’on dit, observe l’abîme, elle t’observera en retour. Là, dans le district c’est exactement ça. On est tous des chiens galeux, on est tous des merdes, on a tous quelque chose à se reprocher, on pue la misère, on a les crocs, on a la peau noire et les yeux vitreux, on vendrait père et mère pour une dose, drogué, alcoolo, violents, tueurs, psychopathes, bargues, paumés, sociopathes, on est la lie de l’humanité, tous rassemblés ensembles. Tu crois vraiment que c’est une bonne idée de tous nous rassembler ensemble? Moi pas. J’suis pas de ceux qui veulent renverser le pouvoir, pour ce qui me concerne, j’aimerais encore que ma femme survivre à tout ça, qu’elle soit heureuse autant qu’elle peut, mais je les vois, et je les comprends, leur grognement fait sens. Ils finiront par les griller, les têtes pensantes, je sais pas comment ça finira tout ça, je m’en fou. Je bricole, je revends mes merdes, je trouve des trucs et je bidouille, je fabrique un tas de conneries, et ça se vend bien, on a besoin de compétences comme les miennes alors je m’en tire, et l’alcool efface tout, chaque fois que c’est trop lourd à porter je bois, et après je déraille, je pète les plombs, je me réveille les poings douloureux, la gueule en vrac, c’est devenu mon quotidien, j’attends, je patiente, mon prochain blackout.
CREATEUR Prénom : appelez moi p’ti chou à la crème, na j’déconne, appelez moi deden, ou Eden, ou Sophia, comme vous voulez. ϴ Âge : Ah ah, non mais je vais l’année prochaine commencer à refuser à donner mon âge parce que je suis une sale vioc, ouais j’ai 26 ans quoi, et la barre horrible des 30 approche à grand pas et oui c’est horrible quand t’as pas un job stable, une vie encore très étudiante, et que tu sais même pas remplir toute seule ta fiche d’impôt… ϴ Disponibilité : Bin euh, en général une fois par jour, après bon y’a la vie irl, donc si vous me voyez pas le week end c’est normal. ϴ Type de personnage : Inventé! ϴ Où avez-vous entendu parler de nous ? : D’abord Bazzart, ensuite y’a une muse qui m’a siffloté une chanson à l’oreille et bam me voilà! ϴ Des suggestions ? : Nope pour le moment tout va bien!
Dernière édition par Clyde Winslow le 10.11.14 15:17, édité 5 fois |
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