Walter Herrmann [X]



 

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Walter Herrmann
Walter Herrmann
MILITAIRE


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MessageSujet: Walter Herrmann [X]   Walter Herrmann [X] Empty19.10.14 18:15

Walter Herrmann
« Practice does not make perfect. Only perfect practice makes perfect. »

Nom : Herrmann, un nom au diapason de ses origines, et à l'image de son destin, puisqu'il signifie « homme d'armée » en ancien allemand Ξ  Prénom(s) : Walter Ξ Age : 37 ans Ξ Nationalité : Allemand, Walter est né à Munich en 2102 Ξ  Changé ou Inchangé : Inchangé, ce n'est qu'indirectement - avec la disparition et mort présumée de son épouse - qu'il a été atteint par les pluies de météores.  Ξ Famille : Sur Terre, Walt avait une femme, qui vint à disparaître en 2137, alors qu'elle était en déplacement. Si Walter a fait son deuil, il ne l'a cependant pas oublié. Ξ Ancien métier : Walt a fait carrière complète dans l'armée de l'air allemande, la Luftwaffe. Il a participé activement à la guerre de 2130 contre l'APECO - Alliance Populaire menée par le russe Pavel Volkov -, où il a pu faire ses preuves et a pris du gallon. Ξ Niveau de population : Militaire, il dispose des avantages liés à sa fonction, mais passe la majeure partie de son temps sur le vaisseau Taurus qu'il aime surveiller de près. Ξ Occupation : Officier, Walter est le capitaine du Taurus et se voit charger de la sécurité à bord du vaisseau résidentielle (sous la supervision du Commandant). Ξ Habitation : Habitations supérieures Ξ Groupe : Militaire Ξ Avatar : Michael Fassbender
Apparence :
Caractère : Walter est un homme bon, et droit. Il a dédié sa vie à faire la guerre pour la paix ; une paix qui ne représente désormais guère plus à ses yeux qu’une douce utopie. Il a sauvé autant de jeunes innocents qu’il en a tués, et a compris que là où il y aurait des hommes, il y aurait des guerres. Alors la paix n’est devenue pour lui plus qu’une poésie, qu’un mythe. A défaut de paix, il dédie désormais sa vie à deux idéaux : l’ordre, et la justice.

Doté d’un tempérament calme, il n’est cependant pas flegmatique et manquera pas de s’énerver lorsqu’il est poussé hors de ses limites. De manière générale, Walt est quelqu’un d’optimiste et de confiant – que ce soit envers la tournure des événements ou envers les gens qu’il côtoie.

A la recherche d’ordre, et de justice, il est quelqu’un d’honnête et de pragmatique. A ses yeux, les actions valent mieux que mille mots. Des années à côtoyer la mort ne l’ont pas d’ailleurs pas rendu moins imprudent et intrépide. Walter n’hésitera jamais à mettre sa vie en danger pour sauver l’un des siens.

Walt n’est socialement pas désagréable, mais il reste réservé. Loin d’être bavard et loquace, c’est un solitaire qui reste secret et ne partage pas vraiment son passé. Il n’est pas très ouvert d’esprit et demeure très borné. Il faut cependant lui reconnaitre son humour… particulièrement cynique.
L’archiviste s’assit face à lui. Elle était jeune, belle mais ses traits étaient fatigués. Walter su qu’il était loin d’être le premier qu’elle allait interroger aujourd’hui. Pourtant, il le fallait ; telles étaient les procédures. Elle ne pouvait pas se permettre de perdre de temps, et entama l’interrogation sans préavis, les doigts crispés sur le clavier lumineux de son ordinateur :

Comment êtes-vous arrivé dans la flotte?
« Le pilote de la navette par laquelle je suis arrivé était un ancien de l’escadron opérationnel Wing 31 Boelcke de la Luftwaffe. Un pilote de l'armée allemande, comme moi. Si je peux vous donner un conseil, jeune femme, ne manquez jamais l’opportunité d’aider quelqu’un. Friedrich m’en devait une, du bon vieux temps. C'est grâce à lui que je suis ici. Inutile de le rechercher dans vos dossiers. Friedrich a été tué par un milicien d'Icare à notre arrivée sur le Taurus.  »

Qu'avez-vous laissé derrière vous sur Terre ?
« J’ai du mal à voir en quoi ça vous concer… » le regard de l’archiviste était insistant. Walter soupira. « Je n’ai rien laissé que cette saloperie de caillou de l'espace ne viendra pas achever, ou n’ai pas déjà achevé, si ça peut vous rassurer. »

Qu'avez-vous fait pendant la guerre civile ?
« Vous réalisez que je suis un soldat, n’est-ce pas ? Alors, évidemment, je ne me suis pas caché. J’ai fait ce que j’avais à faire pour rester en vie, et pour que les civils qui m’accompagnaient le restent également. La navette dont je faisais partie à débarquer sur le Taurus. L'accueil qui nous a été réservé était sanglant. Alors, je me suis battu œil pour œil, dent pour dent. J'ai tué le salopard qui a touché Friedrich, et quelques autres qui s'étaient mis à ouvrir le feu sur les civils qui se rendaient. A moins que vous ayez payé votre billet, vous avait connu l'enfer dont je parle. Et si c'est le cas, vous savez que je n'ai pas fait ça par choix, mais par nécessité.    »

Que pensez-vous des résultats des élections ?
« Je suis un homme d'actions, pas un homme de mots. Je respecte ce que les conseillers prévoient de faire à bord de la flotte, mais j'ai beaucoup de mal à accorder ma confiance aux gouvernements et à leurs représentants. L'intégrité est une qualité rare, et j'ai des soupçons quand aux membres du conseil. Que ce soit clair, je n'accorde ma confiance qu'à ceux qui m'ont prouvé la mériter. Je présume que nous verrons d'ici quelques mois si eux la méritent. En attendant, je tâcherai de faire en sorte que tout le monde se sente en sécurité sur le Taurus et de faire respecter un semblant de loi sur ce vaisseau. J'espère que les conseillers aideront à aller en ce sens. »

Que pensez-vous d'Icare ?
« Je présume que les réponses que vous avez à cette question sont souvent enflammées, n'est-ce pas ? Ecoutez, je cherche avant tout l'ordre et la justice. Ils ont gravement merdé... Vouloir détruire toutes les navettes ? Tirer sur des civils à leur arrivée ? Il y a des solutions, mais ces deux là n'en étaient clairement pas. Icare part d'une bonne intention, mais vous connaissez l'adage : l'enfer est pavé de bonnes intentions. »

Que pensez-vous des Changés ?
« Honnêtement, qui ne l'est pas ? Nous avons laissé derrière nous les vestiges fumants de notre planète, peut-être même de notre humanité. Certaines personnes ont été retrouvées vivantes là où elles étaient supposées mourir.  »

Que pensez-vous qu'il va arriver dans les prochains mois ?
« Les prochains mois seront obscurs, je n'en doute pas. Nous avons tous beaucoup traversé. Nous avons tous payés notre survie aux prix de nombreux sacrifices. L'humanité est plus fragile que jamais, mais je crois en l'avenir. Mais quoi qu'il arrive, je ferai ce que j'ai à faire, et l'ordre régnera sur le Taurus, et c'est une promesse. »

Walter se leva et repoussa la chaise.

« Je pense que j'ai suffisamment répondu à vos questions pour aujourd'hui mademoiselle... » Il lut le badge de l'archiviste « ...Parker »  
HISTORIQUE

La Terre était magnifique, et il s’en voulait de ne pas l’avoir réalisé plus tôt. Ses yeux fatigués perçaient la large fenêtre vitrée qui s’étendait sur toute la longueur de son bureau, et donnait sur l’extérieur du vaisseau. La planète bleue s’allongeait face à lui, majestueuse, même dans son tourment.

Les sourcils froncés, il fixait mélancoliquement ce qui fut jadis son pays, l'Allemagne, les mains dans les poches de son uniforme. Guerres après guerres, tant de sang avait coulé pour des frontières qui n'existaient désormais plus. Walter ferma les yeux. Combien de litres de sang avait-il lui même répandu sur les sols européens pour la République Fédérale d'Allemagne et la coalition. On lui avait appris que le sang russe avait le goût de liberté, mais désormais, c'était un goût plein d'amertume.

C'était il y a plusieurs années. Walter était jeune, et n'avait alors qu'un idéal : la paix. La paix... Un prétexte pour permettre aux gouvernements de justifier la mort de milliers de jeunes soldats. L'arme au poing sur le front Polonais, Walter l'avait bien compris : tant qu'il y avait des hommes, il n'y aurait pas de paix. Sur Terre, ou dans l'espace. Alors qu'il n'était qu'une recrue, son instructeur avait dit une phrase qui l'avait profondément marqué : « La perfection est impossible à atteindre. Mais si nous chassons la perfection , nous pouvons atteindre l'excellence . » Au yeux de Walter, la paix était perfection, et en se battant pour elle, il espérait atteindre l'ordre, la sécurité et la justice. La Taurus pouvait encore être sauvé.

Il savait qu'il devrait être fort, et droit ; car ceux qui voudraient tirer profit de l'état affaiblit de l'humanité - et du Taurus -, eux, le seraient.


Munich 2102

Le chirurgien militaire Dieter Herrmann battait nerveusement du pied, alors qu’une pluie fracassante battait le hublot de son avion de transport militaire C200 Transall. A quelques centaines de kilomètres, sa femme se préparait à lui donner le fils qu’il avait tant attendu. Walter, son enfant. Le responsable de la clinique militaire de Munich l’avait contacté pour lui annoncer la nouvelle. Ses jambes avaient alors vacillé sous le poids de l'espoir. Après trois fausses couches, Dieter n'attendait plus qu'un miracle.

Lorsque, quelques heures plus tard, il posa ses yeux sur son fils, ses jambes tremblèrent à nouveau, cette fois-ci sous le poids de la responsabilité. Il leva des yeux pleins de larmes, et afficha un sourire à sa femme qui le lui rendit. Enfin, l'impossible était devenu possible, et le rêve une réalité. Mais ce que la vie donne, la vie sait le reprendre.

Un long signal sonore strident vint rompre la beauté du moment, alors que des hommes et femmes en blouses blanches firent irruption dans la salle de soin, affolés. Dans l'urgence, ils bousculèrent Dieter. Une aide soignant récupéra l'enfant des bras de son père. « Vous devez partir, maintenant ! » Dieter commença à hurler pour obtenir des informations, en vain. Un homme de grande taille le poussa hors de la salle, en s'excusant de mots qui, bien que sincères, ne pouvait apaiser la terreur de Dieter.

Les derniers mots qu'il entendit avant que la porte ne se referme lui tordirent les entrailles « On est en train de la perdre ! Oxygène, vite ! ». Pendant une interminable demie-heure, il arpenta les couloirs, le teint pâle.

La porte s'ouvrit pour laisser sortir un médecin, la blouse ensanglantée. Son regard était chargé d'émotions, et ne mentait pas sur la tragédie. Il s'apprêtait à ouvrir le bouche, à exprimer son chagrin et ses excuses, mais n'en eut pas le temps ; alors que Dieter bondit en avant, et écrasa son poing sur le visage du praticien. Il se précipita ensuite dans la salle pour y voir l'insurmontable vision d'un cardiogramme plat.

Berlin 2130, 25 décembre
Sergent, 28 ans

Les sirènes l’arrachèrent violemment d’un sommeil sans rêve. Ses paupières s’ouvrirent brusquement, alors que l’effervescence des soldats autour de lui battait son plein. En tant que sergent, il était toujours informé des exercices à venir. Et une terrifiante pensée le paralysait : aucun n’avait été prévu pour la matinée.

« Walt, allez bouge bordel ! » cria Erik, son plus vieil ami, en secouant son lit de camp.

La neige recouvrait déjà la caserne et elle n’avait de cesse de tomber, insensible à l’agitation de la base. Dans la hâte, Walter n’avait pas pris le temps de s’habiller chaudement, et ne portait qu’un simple maillot de corps blanc, et son kaki militaire en guise de pantalon. Il ne prêta aucune attention aux premiers flocons qui vinrent brûler ses bras nus, alors qu’un camion déboula à toute vitesse pour s’arrêter devant les baraquements. Quelques minutes plus tard, un homme au visage tiré grimpa sur le toit du véhicule, vêtu d’un costume sombre couvert de médailles. Un officier de l’état-major, une pointure de l’armée allemande.

Les soldats s’accumulaient au pied du camion, prêts à écouter le message du visiteur. Ignorant l’origine de cette visite, les soldats partageaient leurs hypothèses les plus invraisemblables, avant d'être amené à se taire pour un coup de feu intempestif vers les cieux. Walter resta un peu en retrait et croisa les bras. La nouvelle devrait être d'une extrême importance pour qu'une telle procédure d'urgence soit mise en place. L'homme s'exprima à pleins poumons.

« Ce matin, à huit heures, la Russie a frappé Paris. A huit heures et quinze minutes, la Russie a frappé Londres. Soldats… A huit heures et trente minutes, ce matin, la Russie a frappé Berlin. »

On dit que dans la colère, rien ne convient mieux que le silence ; et le pesant silence qui s’installa en disait long sur l’indignation de ces hommes. De l'indignation, et de la peur.

« Luftwaffe. Nous sommes en guerre… Soyez prêt au combat, votre permission exceptionnelle pour la journée est levée. Joyeux noël à tous. » conclut le colonel, alors qu’il fit signe à ses hommes de disposer.

Comme beaucoup de soldats, Walter mit un certain temps avant de bouger. Les choses allaient changer. Il était relativement simple d’être un gardien de la paix en temps de prospérité, mais déjà beaucoup moins en temps de guerre. Il décroisa enfin ses bras pour retourner à l'intérieur des baraques, le froid commençant à se faire ressentir, lorsqu'il fut interpellé par un homme dont le brassard indiquait l'appartenance à la police militaire. « Sergent, le capitaine attends que vous réunissiez vos hommes et que vous le rejoignez en salle de briefing. J'espère que vous aimez la Pologne, sergent. »


Navette Epsilon, Taurus -  2139
Réfugié, ancien militaire, 37 ans

« Sergent Herrmann, mon dieu, c'est vous ? » s'exclama une voix par dessus le vacarme de la foule qui cherchait à se frayer un chemin vers les navettes. Walter ne parvint à saisir la source de celui qui l'avait appelé jusqu'à ce qu'une main forte attrape son biceps. Friedrich ! « C'est capitaine maintenant Friedrich. Tu cherches à monter dans une de ses navettes aussi ? » Le vétéran éclata de rire, en tapant sur l'épaule de son ancien frère d'arme. « Non Walt, je pilote une de ses navettes. »

Ce n'était après tout pas difficile à croire. Friedrich était un pilote exceptionnel, mais n'avait jamais eut les scrupules de Walter. Lorsqu'Icare l'avait contacté, il avait fait ce que Walt n'avait jamais pu se résoudre à faire : accepter.  L'histoire entre Friedrich remontait à l'époque où tous deux venaient de rejoindre l'armée. Ils n'étaient alors que deux recrues en quête d’héroïsme ; prêt à tout pour défendre ce qu'ils pensaient être juste. Certaines choses méritent de rester secrètes, et toujours est-il que Walter avait à l'époque permis à Friedrich de se sortir d'une situation particulièrement hasardeuse. S'il ne l'avait pas fait dans l'idée d'obtenir les faveurs de Friedrich, il s'estimait tout de même heureux que son ancien frère d'arme se rappelle de cette anecdote, et l'invite à monter à bord de sa navette.

Bondée, la navette dépassait clairement le nombre de passagers préconisés. Les portes se fermèrent derrière Walter, malgré les cris d'indignations de nombreux malheureux qui n'avaient pas eut sa chance. A l'intérieur de la navette, le visage meurtri de l'humanité. Des hommes au visage triste et fatigué, inquiets. Des femmes tenaient leurs enfants par les mains. Elles avaient les yeux humides, et ne parvenaient pas même à apprécier la valeur de la place qu'elles occupaient dans cette navette. L'inconnu était terrifiant, et personne dans ce vaisseau n'avait pu être préparé à ce qui les attendaient ; à un futur aussi obscur.

Walter s'appuya sur l'une des parois de la navette pour garder son équilibre alors que la navette prenait son envol. Par le hublot, il regardait la foule qui s'amassait sur les silos ; et déplairait toutes ces âmes perdues. Lorsque c'en fut trop pour lui, il détourna les yeux vers l'intérieur de la navette où il croisa la regard d'un enfant, qui, innocemment, le dévisageait. Walter s'éloigna de la paroi pour se rapprocher du gamin, et s'agenouilla devant lui. « On est bientôt arrivé ? » demanda le gosse, naïvement. L'ancien soldat allemand lui passa une main dans les cheveux. « Bientôt. »

Pourtant, ce n'était pas la cas. Pendant plusieurs jours, la navette fut bloquée - comme tant d'autres - sur les ordres d'Icare. Au bord de la panique, les passagers menaçaient de laisser place à la folie. La peur embrouillait le cerveau des réfugiés de la Terre, et les décisions d'Icare ne faisaient qu'aggraver la situation.

Puis, Icare mit le feu aux poudres en prenant l'impardonnable décision de vouloir abattre les navettes clandestines. Un passager céda à la panique et se rua vers la cabine de pilotage, piétinant plusieurs autres passagers qui gisaient sur le sol, épuisés. Walter se précipita pour plaquer l'homme au sol, serra son poing à s'en blanchir les phalanges, et  l'écrasa sur le visage du malheureux qui sombra dans l'inconscience. Haletant, Walter dévisageait le faciès désormais tranquille de sa victime ; avant d'être tiré de ses réflexions par les tremblements de la carlingue.

La navette avançait, et la voix virtualisée de Friedrich résonna dans la navette. « Préparez-vous à l'embarquement, nous entamons la manœuvre d’amarrage sur le Taurus... » Il s'interrompit quelques instants, hésitant « Ne vous attendez pas à un accueil chaleureux. »

Les minutes qui suivirent se passèrent dans le silence le plus absolu, et parurent interminables ; jusqu'à ce qu'un bruit d'aspiration indique que le contact était établi entre la navette et le Taurus. Les portes s'ouvrirent, alors que les passagers se ruèrent vers la sortie, comme si la navette menaçaient d'exploser à toute instant - ce qui n'était bien entendu pas le cas. Par le hublot, Walter pouvait voir une multitude d'autres navettes s'amarrer à tous les accès du vaisseau. Et alors il comprit que l'accueil ne serait, en effet, pas chaleureux.

Les premiers coups de feu firent l'écho douloureux d'une violence qu'il avait essayé d'oublier ; tout comme les cris de paniques des civils qui ensuivirent. A son tour, Walter se précipita en dehors de la navette pour y constater l'ampleur de la situation. Friedrich était là, debout, traînant un de ses passagers blessés par les bras alors qu'une milice dont l'uniforme indiquait clairement l'appartenance à Icare ouvrait le feu sur tous les civils qui s'approchaient trop d'eux.

Le cou de Friedrich explosa sous l'impact du projectile, alors que celui à qui Walter devait sa vie s'écroulait, inerte, sur le sol. Une atroce vision pour Walt, qui resta figé quelques instants avant de céder à la colère. Se fondant dans la foule, il accouru en direction des miliciens ; et parvint enfin à s'approcher suffisamment de l'un d'eux pour l'affronter. Au prix d'un terrible jeu de poings et d'une arcade ouverte, Walter parvint finalement à prendre le dessus et à récupérer son arme.


Taurus -  2139
Capitaine du Taurus, 37 ans

L'homme lui tendit un verre d'alcool qu'il refusa. « Cette guerre civile nous a coûté beaucoup d'hommes. De bons hommes, monsieur Herrmann. Le Capitaine Watkins était un homme bon. Le Taurus va avoir besoin d'un homme envers qui la population n'aura pas peur de se tourner, en qui elle pourra croire. » L'homme était vêtu d'un uniforme blanc. Il reposa le verre de whisky qu'il avait préparé à l'attention de Walter sur la table. « Nous savons qui vous êtes, monsieur Herrmann. Nous savons exactement combien de miliciens sont morts par votre faute lors de l'insurrection. Et malgré tout, nous n'arrivons pas à mettre la main sur trois personnes capables de vous dénoncer. Les passagers de la navette Epsilon vous respectent, et refusent de vous trahir. C'est ce dont nous avons besoin. Ca, et de votre expertise militaire. Avec la mort du Capitaine Watkins, le poste de capitaine du Taurus est de nouveau vacant, et je vous ... »

Walter l'interrompit. « Friedrich aussi était un homme bon. »

« Alors pour lui, comme pour le reste des passagers d'Epsilon que vous avez vu mourir ce jour là, acceptez ma proposition. »  


CREATEUR
Prénom : Walt, c'est très bien ; ou nico ϴ Âge : 22 ϴ Disponibilité : Sauf si je préviens du contraire je peux passer tous les jours ϴ Type de personnage : Inventé ϴ Où avez-vous entendu parler de nous ? : J'ai été payé pour le rejoindre ϴ Des suggestions ? : Changez de staff, quelle incompétence ! Gaaah




Dernière édition par Walter Herrmann le 27.10.14 22:36, édité 4 fois
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Lester Grant
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Localisation : Vaisseau TAURUS
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MessageSujet: Re: Walter Herrmann [X]   Walter Herrmann [X] Empty19.10.14 19:47

Guten Tag monsieur ! Walter Herrmann [X] 725763768

J'ai bien hâte de voir ce que ce personnage va devenir ! Le peu que j'ai lu me donne vraiment envie de voir la suite avec l'histoire et tout ça ! Surtout que vu ses réponses il a l'air d'être un personnage assez marrant Walter Herrmann [X] 2120460210
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